- ALIMENTATION -



LE CHIOT


Il est conseillé de continuer à donner à votre chiot des croquettes "chiots" ("puppy") jusqu’à 1 an.

Il est idéal de lui fractionner sa ration journalière en 3 prises jusqu’à six mois et 2 prises jusqu’à 1 an, à heures régulières. A partir de 1 an, 1 seul repas par jour, de préférence le soir.

Il doit toujours avoir de l’eau fraîche à sa disposition.

Sa ration doit être mangée dans le quart d’heure qui suit. S’il ne finit pas, il faudra lui enlever. Il mangera mieux au prochain repas.

Ne jamais lui donner de chocolat, de lait, et surtout d’os friable (ex : os de côtelettes, de lapin, de poulet, d’agneau…)

Il est conseillé de ne pas lui changer sa nourriture, cela risquerait de lui créer des troubles digestifs importants (diarrhées aiguës…). 

Si vous changiez de croquettes pour une alimentation beaucoup moins riche, cela pourrait également entraîner des carences en vitamines, calcium… 

Si vous deviez toutefois modifier sa nourriture après un mois, veillez à faire une période transitoire d’environ 8 jours en fractionnant 2 jours ¼ nouvelles croquettes et ¾ anciennes, 2 jours 1/3 nouvelles croquettes et 2/3 anciennes, 2 jours ½ et ½, puis 2 jours ¾ nouvelles croquettes et ¼ anciennes.


 

LES DIX COMMANDEMENTS POUR BIEN ALIMENTER SON CHIEN

(Extrait site: http://www.nurialand.com/alimentation.htm)


1. L'abreuvement du chien doit être suffisant
Une eau potable, fraîche, renouvelée, sera laissée en libre-service au chien, sachant que sa consommation moyenne est de 60 ml par kilogramme de poids corporel et par jour, et qu'elle augmente chez le chiot, la chienne qui allaite, sous climat chaud et en période de travail.

2. Respecter les changements d'alimentation
Toute modification alimentaire doit se faire progressivement chez le chien, sur une semaine, afin de lui permettre de s'adapter aux plans gustatif, digestif et métabolique, et pour laisser le temps à sa microflore intestinale, beaucoup plus adaptée que celle de l'homme à ce que le chien mange, de se reconstituer spécifiquement pour digérer le nouvel aliment.

3. Le chien doit manger de façon régulière
Le chien n'est heureux que s'il reçoit chaque jour à la même heure, au même endroit, dans la même gamelle, le même aliment. Le nombre de repas sera à adapter à l'état physiologique du chien, qui sera pesé régulièrement.

4. Contrôler les quantités d'aliment données
Calculées en fonction du besoin énergétique quotidien du chien et de la teneur en calories des aliments, les quantités distribuées chaque jour seront pesées régulièrement afin d'éviter toute dérive lente vers l'obésité. Elles seront adaptées à l'évolution du poids du chien

5. Distribuer au chien un aliment équilibré
Qu'il soit familial ou industriel, l'aliment doit renfermer tous les nutriments dont le chien a besoin, apportés en quantités satisfaisantes, et dans des proportions adaptées à son format (petit, moyen ou grand chien), à son état physiologique (entretien, reproduction, sport), à son âge (chiot, adulte mature, chien âgé), voire à son état physiologique

6. Bien choisir l'aliment d'un chien
Choisir d'alimenter son chien avec tel ou tel aliment n'est pas une décision anodine, et ce sont avant tout les critères d'équilibre nutritionnel qui doivent primer. Trois critères fondamentaux interviennent dans le choix du bon aliment pour un chien : son âge (chiot, adulte, adulte mature ou vieillissant), son niveau d'activité physique ou physiologique (actif, sportif, reproducteur), et son format (petit, moyen, grand).

7. Utiliser l'aliment de manière rationnelle
En effet, la manière de donner compte autant que ce que l'on donne. C'est ainsi qu'en cas d'utilisation d'aliments industriels, il est essentiel de suivre convenablement le mode d'emploi du fabricant. En alimentation familiale, certaines expressions doivent être bannies, car nulles et non avenues chez le chien : "je le nourris comme moi-même", "il mange ce qu'il veut", "il ne veut que cela". Enfin, déchets de table, friandises, sucres, gâteaux, chocolat ne feront pas partie de l'alimentation d'un chien (il vaut mieux utiliser de petites croûtes de fromage par exemple).

8. L'hygiène du chien doit être satisfaisante
Les aliments industriels offrent les meilleures garanties de salubrité hygiénique et, bien utilisés, ne présentent aucun risque d'intoxication alimentaire. Les boîtes entamées, les aliments frais ou décongelés seront conservés au froid, tandis que les croquettes seront maintenues dans leur sac refermé et dans un endroit sec. Si le chien ne finit pas son repas, les restes seront jetés et la gamelle nettoyée quotidiennement.

9. Contrôler les résultats individuels
L'efficacité du rationnement et son adaptation doivent être contrôlées chez le chien sur la base d'éléments aussi simples que l'évolution de son poids, la qualité de son poil et de ses excréments, ou encore son appétit et son comportement au quotidien.

10. Ne pas hésiter à avoir recours au vétérinaire

De par sa formation, le vétérinaire est aussi le diététicien du chien, que ce soit dans sa vie au quotidien ou lorsqu'il est malade. Pour manque d'appétit ou boulimie durables, amaigrissement ou alourdissement anormaux, diarrhées ou constipations persistantes, troubles physiques ou comportementaux préoccupants, et pour toutes les variations notables de la soif ou de l'appétit qui peuvent être des signes précurseurs d'une maladie générale méritant un examen approfondi.


ALIMENT INDUSTRIEL - ALIMENT MENAGER

La mutation du statut du chien dans nos sociétés, passé d'un rôle utilitaire à un rôle social dans la plupart des cas, a contribué au développement d'un marché qui lui est propre : celui de son alimentation. Avec l'essor des aliments industriels, un conflit est né entre partisans des repas "traditionnels" et adeptes de la "modernité".
Mais opposer de manière quelque peu artificielle ces deux écoles ne signifie rien, et c'est en terme de qualité nutritionnelle du repas fourni à l'animal qu'il convient de raisonner. Car cette simplification excessive occulte en réalité les critères qualitatifs de base, communs aux deux types d'alimentation : connaissance des besoins réels de l'animal, choix des ingrédients, traitement et cuisson adaptés aux aliments entrant dans la composition de la ration. Dès lors, alimentation ménagère ou industrielle, lorsqu'elles respectent ces impératifs, méritent chacune de n'être reconnues que pour leur valeur nutritionnelle.
Cela étant, tout le monde s'accorde à reconnaître que l'alimentation ménagère restera toujours tributaire d'une large incertitude sur l'analyse de la ration, à cause de matières premières dont la composition est variable et aléatoire et d'un équilibre nutritionnel très difficile à réaliser par soi-même, dès lors qu'une cinquantaine de nutriments essentiels subtilement dosés sont en cause. Force est de reconnaître qu'à la condition de bien le choisir, l'aliment préparé de manière industrielle se trouve souvent proche d'un équilibre nutritionnel parfait au regard des connaissances scientifiques acquises dans le domaine.
L'industrie a également plus de moyens, par l'intermédiaire de ses centres de recherche ou de collaborations universitaires, pour proposer au propriétaire de chien des gammes d'aliments adaptées aux différents formats de chiens, à toutes les situations physiologiques, depuis quelque temps aux situations pathologiques, avec une qualité qui se doit d'être constante dans le temps.

L'ALIMENTATION MENAGERE


Sous le terme "aliment ménager", on regroupe un ensemble hétérogène de modes d'alimentation, allant de l'utilisation exclusive de restes de table jusqu'à l'élaboration de rations sophistiquées, mais préparées par le propriétaire, et prenant en compte toutes les données diététiques indispensables à l'équilibre nutritionnel.
Les vétérinaires disposent même d'un logiciel informatique des plus complets, élaboré par des enseignants-chercheurs des écoles vétérinaires d'Alfort et Toulouse, leur permettant de prescrire à leurs patients canins des rations parfaitement adaptées à tous les cas de figure.
Telle qu'elle est classiquement utilisée, la ration ménagère se compose d'un mélange "viande-riz-carottes" auquel devrait toujours être ajouté un complément minéral et vitaminé spécifique. Différents ingrédients peuvent bien évidemment se substituer les uns aux autres, dès lors que leur valeur nutritive est équivalente. Mais il importe de bien les connaître afin de ne pas faire d'erreur.
Dans le cas le plus simple de l'entretien, l'association "produits carnés + sources amylacées + légumes + compléments" peut se concrétiser de manière extrêmement différente selon les matières premières choisies et les proportions respectées.
Au plan pratique, les conseils classiques de type :
Un tiers de viande, un tiers de riz non cuit, un tiers de légumes, associés à un complément minéral et vitaminique (modèle "1/3-1/3-1/3") ;
Quatre parties de viande, trois parties de riz non cuit, deux parties de légumes, une partie d'un complément constitué d'un tiers de levure diététique, un tiers de poudre d'os, un tiers d'huile de table (modèle "4-3-2-1") sont par trop simplistes et doivent être remis en cause car ils ne prennent pas en compte, par exemple, les variabilités de format des différentes races de chiens.
Par ailleurs, selon que l'on passe d'une viande grasse à une viande maigre, la valeur énergétique d'une ration telle que définie ci-dessus va passer d'environ 2 000 kcal à environ 1 250 kcal / kg de ration !
Le rapport "protidocalorique", exprimé en grammes de protéines par mégacalorie d'énergie, si important à respecter chez le chien, dépend en fait étroitement du type de produit carné utilisé : poisson maigre ou poisson gras, type de viande. Ainsi, la teneur en lipides de la viande peut-elle varier de 0,5 à 35 %, sa teneur en protéines de 10 à 20 % et sa teneur en eau de 45 à 80 % !
Dans une ration ménagère, il est important également de bien préciser si les sources amylacées que l'on pèse s'entendent crues ou cuites dans les proportions utilisées, car le riz absorbe jusqu'à trois fois son poids en eau durant la cuisson.
Enfin, dans un tel contexte d'alimentation traditionnelle, le complément minéral vitaminé incorporé ne peut évidemment tenir compte des apports vitaminiques et minéraux spécifiques à chaque type de ration, et l'imprécision de son dosage pondéral risque de perturber l'équilibre nutritionnel global du mélange.
S'il choisit cette solution, le propriétaire devra se tourner vers un complément dont le rapport Ca/P (rapport des teneurs en calcium et en phosphore) sera impérativement égal à deux.
Des exigences physiologiques particulières (croissance, gestation, allaitement, activité intense, vieillissement) vont imposer le respect de caractéristiques nutritionnelles encore plus fines que celles relatives au simple entretien :
Augmentation de la proportion de protéines durant la croissance ou la reproduction,
Baisse de la concentration énergétique de l'aliment pour un chien trop gros ou pour un chiot de grande race durant la phase de croissance.
Le degré d'imprécision tolérable dans une ration d'entretien ne peut alors plus être admis : il devient fondamental de définir le plus précisément possible les différents ingrédients utilisés et leur taux d'incorporation.
Cette démarche, qui s'appuie sur des bases scientifiques précises, réclame dans son application des calculs longs et fastidieux et surtout un fichier complet des valeurs alimentaires de toutes les matières premières.
Ce travail peut aujourd'hui être épargné grâce à l'informatique et à un certain logiciel très évolué dont le vétérinaire peut disposer.

HISTORIQUE DE L'ALIMENTATION DU CHIEN


Depuis sa domestication, le chien s'est progressivement détourné du régime carnivore de ses ancêtres sauvages pour adopter progressivement l'alimentation que l'homme lui a proposée. Suivant les époques et les fonctions particulières que le chien remplissait, les conditions de vie de son milieu furent différentes au même titre que son alimentation.
Les chiens de chasse, jusqu'au XIXe siècle, étaient souvent nourris essentiellement de pain fait de diverses céréales (orge, froment, seigle), la viande (en fait les abats) n'étant distribuée qu'exceptionnellement lors des curées ou pour fortifier de manière transitoire certains chiens "affaiblis".
Les chiens de berger des zones géographiques pauvres (les bergers d'Anatolie par exemple) se sont également contentés d'une alimentation à base de céréales et de produits laitiers sans que leur aptitude au travail en soit par trop altérée... mais avec une espérance de vie courte.
À part quelques exceptions (chiens de chasse à courre au gros gibier et chiens de guerre recevant volontiers de la viande censée apporter de la "vigueur", chiens de traîneaux historiquement alimentés à base de viande de phoque, de morse ou de pemmican), la viande fut longtemps considérée comme une denrée "facultative" pour le chien. On peut cependant supposer que le mode de vie plus ou moins autonome des chiens en milieu rural les autorisait à supplémenter leur ration quotidienne de pain trempé avec des proies diverses et variées...
Avec l'élévation du niveau de vie de nos sociétés, la viande fut incorporée de manière croissante dans l'alimentation du chien en remplacement du pain et des céréales, un peu à l'image de l'homme qui cessa de "gagner son pain", pour "gagner son beefsteack" !
Devenue le symbole d'une alimentation riche, la viande fut considérée au XIXe siècle comme la panacée nutritionnelle pour le chien, redéfini par l'homme comme un carnivore exclusif. Cette simplification outrancière fit hélas oublier les habitudes ancestrales du chien, parfaitement apte à valoriser des aliments autres que d'origine animale.
Cette évolution s'est inscrite dans la grande mutation du statut du chien à cette période : d'un rôle exclusivement fonctionnel (chasse, garde, défense...), le chien est passé à un rôle plus social, voire sociologique, avec son intégration pure et simple à la famille qui ne le voit plus sous son angle utilitaire, mais comme un objet vivant d'amour et de prestige.
L'alimentation industrielle est apparue au début du XIXe siècle en s'appuyant sur la reconnaissance affective accordée au chien pour construire un marché bien spécifique.
Elle s'est adaptée et diversifiée suivant l'urbanisation croissante, l'évolution des modes de vie, l'attente des propriétaires, et les orientations différentes des firmes selon que l'on voulait considérer le chien comme un membre de la famille en jouant, chose facile, sur le côté affectif des propriétaires.
Une telle segmentation peut paraître quelque peu rigide, mais reflète cependant deux attitudes fondamentalement opposées du propriétaire de chien pour qui le fait de donner à manger à son animal peut représenter un rite quotidien transmettant une forte charge affective ou bien, de manière plus rationnelle, consister à le nourrir au mieux de son intérêt biologique.
Dès lors, par-delà les débats scientifiques, le problème essentiel lié à l'aliment industriel, en particulier les croquettes, consiste à vaincre la résistance psychologique de nombreux propriétaires de chien qui répugnent à céder à ce qu'ils qualifient de "facilité" en donnant à leur chien un aliment industriel. L'alimentation ménagère, plus exigeante en temps, concrétise pour beaucoup (en particulier les personnes âgées) l'amour qu'ils portent à leur animal.
Le fait "d'écourter" le cérémonial du repas est à l'origine d'une culpabilisation qui induit le refus d'une alimentation rationnelle. Cette réaction est d'ailleurs très nette en France, pays de grande tradition culinaire, alors que des pays de type anglo-saxon (Grande-Bretagne, États-Unis, Hollande, Scandinavie) ont une réaction opposée.

 

LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

Les chiens sauvages consacrent beaucoup de temps et d'énergie pour rechercher, poursuivre et capturer leurs proies. Le comportement de prédation est motivé par la faim. La proie a les caractéristiques suivantes : elle est non agressante, le chien n'en a pas subi l'imprégnation et elle est associée à une prise de nourriture. L'alimentation du chien sauvage est composée de petites proies comme les souris, les lézards, les insectes mais, parfois, elles sont de taille moyenne comme les lapins, voire de grande taille comme les chevreuils. Les chasses sont effectuées de manière solitaire, en petits groupes ou en meutes.

Chez le chien domestique, l'alimentation doit couvrir ses besoins d'entretien, mais aussi sa croissance, son travail, sa gestation en fonction de sa taille, de son âge, de son style de vie et de son état physiologique (chienne allaitante).

Afin d'éviter ultérieurement des troubles hiérarchiques responsables de morsures, il est conseillé de respecter certaines règles d'éducation. Le chien doit manger après ses maîtres ou alors plus d'une heure avant le repas de ceux-ci. Les maîtres ne doivent rien lui donner à table. Quant à la gamelle, elle sera toujours placée au même endroit, c'est-à-dire dans une autre pièce que celle où mangent les maîtres. Le chien doit manger au calme et il ne faut pas le regarder.

La coprophagie

Certains chiots ont une fâcheuse tendance à manger leurs selles (coprophagie). Cette attitude doit disparaître vers l'âge de 3 à 4 mois. Si elle persiste, il faut en trouver la cause. L'attirance naturelle des chiens vers leurs excréments ou ceux d'autrui est indéniable. Plusieurs étiologies peuvent conduire le chien à manger ses selles. Cette attitude a souvent pour origine un problème de malpropreté. Le chien est puni par les maîtres parce qu'il a éliminé dans la maison ou dans un endroit inapproprié. La punition, surtout si elle n'intervient pas sur le champ mais au retour des propriétaires, conduira le chien à déféquer de plus en plus en l'absence de ces derniers et, ultérieurement, à faire disparaître la preuve, donc à manger ses excréments. Une autre cause est le renforcement des attitudes du chiot par les maîtres. Lorsqu'ils constatent que le chiot mange ses excréments, les maîtres se dépêchent d'interrompre le chien et les ramassent. Alors c'est la compétition entre les deux et le chien ingère ses crottes pour être certain que ses excréments ne lui seront pas pris.

Parfois si le chien digère mal ses aliments, il peut persister dans les selles des odeurs alimentaires qui incitent le chien à manger ses excréments. On a évoqué aussi la présence de substances aromatiques dans les aliments industriels, afin d'augmenter l'appétence, et qui parviendraient non digérées dans les matières fécales, incitant ainsi les chiens à manger leurs excréments ou ceux des autres. Il faut ignorer les défécations inopportunes, ne pas mettre le nez du chien dans ses excréments (cela n'étant pas répugnant pour le chien) et surtout ne pas nettoyer devant lui car on se met en position accroupie qui est alors une posture d'appel au jeu.

LES BESOINS NUTRITIONNELS DU CHIEN DE SPORT OU DE TRAVAIL


1- L'alimentation permet d'améliorer les performances physiques d'un chien au même titre que la sélection génétique et l'entraînement.

2- Pour maintenir un chien actif à son poids de forme, il faut adapter la densité énergétique de l'aliment à ses besoins. Un chien de traîneau en course de longue durée peut multiplier son besoin énergétique d'entretien par 8,5 !

3- Un aliment riche en graisses améliore les performances des chiens aussi bien en sprint qu'en endurance. En privilégiant les matières grasses comme carburant, le chien économise le glycogène de ses muscles et retarde ainsi l'apparition des signes de fatigue. Mais il faut un mois de conditionnement alimentaire avant l'entraînement pour préparer l'organisme et les muscles du chien à utiliser plus efficacement les matières grasses.

4- Certaines graisses sont à privilégier dans l'alimentation d'un chien actif :
l'huile de coco apporte des acides gras très rapidement utilisés par les muscles ;l'huile de poisson apporte des acides gras qui limitent les phénomènes inflammatoires favorisés par le stress et l'effort physique.

5- Un apport en L-carnitine favorise la bonne utilisation des graisses et économise les réserves de l'organisme. Un supplément de vitamines E et C aide à protéger l'organisme du chien contre une production accrue de radicaux libres due à l'effort.

6- L'activité physique intense et le stress associé augmentent les besoins du chien en protéines. Un aliment plus riche en protéines améliore les performances en favorisant l'oxygénation musculaire et réduit le risque de blessures.

7- Un aliment "haute énergie" n'est pas réservé au chien de sport ou de travail et trouve de nombreuses applications : chiens dehors en hiver, chienne en lactation, préparation aux expositions, chiens difficiles ou sensibles sur le plan digestif, convalescence...

 

 Qu'il soit familial ou industriel, l'aliment doit renfermer tous les nutriments dont le chien a besoin, apportés en quantités satisfaisantes, et dans des proportions adaptées à son format (petit, moyen ou grand chien), à son état physiologique (entretien, reproduction, sport), à son âge (chiot, adulte mature, chien âgé), voire à son état physiologique.

 

 

 HAUT

 
 



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